Paolo Gioli est né à Sarzano dans la Province de Rovigo en 1942. Après avoir étudié à l’École des Beaux-Arts de Venise, il part à New York en 1967 grâce à une bourse de la Fondation John Cabot qui lui permet d’y travailler pendant un an. Au cours de son séjour américain, il fait la connaissance de Leo Castelli et de Martha Jackson et découvre le nouveau cinéma américain.
Contraint de rentrer en Italie, Paolo Gioli décide alors de s’installer à Rome où la Coopérative du Cinéma Indépendant lui permet de réaliser ses premiers films. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser à la photographie. En 1976, il s’établit à Milan où il décide de se consacrer à ses recherches photographiques.
Il trouvera dans le Polaroïd – qu’il surnomme « l’incunable humide de l’histoire moderne » - un surprenant moyen pour développer sa recherche sur la photographie instantanée.
Au début des années 1980, il décide de retourner vivre dans sa région natale où il vit et travaille toujours.
Quatre fois présentées aux Rencontres internationales de la photographie d’Arles (1978, 1982, 1996, 1998), au Centre Georges Pompidou (1983) ainsi qu’au Musée Réattu (1987), ses œuvres l’ont encore été au Pavillon italien de la 54e Biennale de Venise en 2015 et au Harvard Carpenter for the visual arts en 2016.
Ses photographies se trouvent notamment dans les collections du MOMA de New York, du Centre Georges Pompidou et de l’Art Institute de Chicago.
Récemment, son œuvre a été exposée à la L.A. Galerie (Francfort, 1991), Galleria Comunale d’Arte Moderna (Bologne, 1994), Palazzo delle Esposizioni (Rome, 1996), Galerie Michèle Chomette (Paris, 2001), 798 Art Zone (Pékin, 2007), Galleria Studio Orizzonte (Rome, 2011).
Paolo Gioli was born in Sarzano, in the province of Rovigo, in 1942. After studies in the Academia di Belle Arti in Venice, he goes to New York in 1967, thanks to a grant from the Foundation John Cabot which enables him to work there for a year. During his stay in the United States, he meets Leo Castelli and Martha Jackson, and discovers American cinema.
Forced to come back to Italy, Paolo Gioli then decides to settle in Roma, where the Cooperative of Independent Cinema helps him to make his first movies. In the same time he begins to be interested in photography. In 1976, he establishes in Milan where he decides to dedicate only to his photographic research.
He would find in the Polaroid –which he names “the damp incunabular of modern history”- a surprising mean to develop his research on snapshot photography.
In the beginning of the 1980’s, he decides to come back to his native region, where he still lives and works.
Presented four times in the Arles Rencontres Internationales de la Photographie (1978, 1982, 1996, 1998), in the Centre Georges Pompidou (1983) and in the Musée Réattu (1987), his works have also been displayed in the Italian Pavilion of the 54th Biennale in Venice in 2015, and in the Harvard Carpenter for the Visual Arts in 2016.
His photographs can be found in the collections of the MOMA in New York, in the Centre Georges Pompidou in Paris, and in the Art Institute of Chicago.
Recently, he exhibited at the L.A. Galerie (Frankfurt, 1991), Galleria Comunale d’Arte Moderna (Bologne, 1994), Palazzo delle Esposizioni (Rome, 1996), Galerie Michèle Chomette (Paris, 2001), 798 Art Zone (Pékin, 2007), Galleria Studio Orizzonte (Rome, 2011).